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Mardi 21 Mai 2013

Responsabilité des acteurs économiques et justice transitionnelle

 A l’initiative du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et de l’Institut International du Développement Humain, un atelier sur « le rôle du secteur privé dans la transition démocratique en Tunisie : Responsabilité des acteurs économiques et justice transitionnelle » a été organisé, mardi 21 mai 2013 à Tunis.

L’atelier avait pour objectif d’engager une réflexion approfondie sur le projet de loi de la justice transitionnelle sous l’angle de la  responsabilité économique, et de formuler une liste de recommandations destinées aux institutions nationales quant aux manières de gérer la crise économique actuelle dans un cadre respectueux des droits de l’homme et de la justice transitionnelle…

Prenant part aux travaux de cette rencontre, Mme Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, a mis l’accent sur  le rôle important du secteur privé dans le processus de transition démocratique en Tunisie, affirmant que les chefs d’entreprises tunisiens, conscients de leurs responsabilités et de leurs devoirs envers la patrie, sont déterminés à doubler d’efforts et à contribuer pleinement à la réussite de cette phase de transition.

Et d’ajouter que si le peuple tunisien n’a manqué de pain ni de n’importe quels autres produits alimentaires au lendemain de la chute de l’ancien régime, c’est bien grâce aux multiples efforts des chefs d’entreprises qui ont tout fait pour que l’approvisionnement du marché tunisien en biens et en produits alimentaires ne soit interrompu.   

La présidente de l’UTICA a souligné, par ailleurs, que la centrale patronale n’a cessé de plaider, haut et fort, en faveur de l’accélération du processus de justice transitionnelle, dans le sens d’identifier, dans les plus brefs délais, les responsabilités de chaque partie, puis lancer un processus de conciliation.

« Car nous estimons qu’il est inconcevable et irraisonnable de laisser trainer un tel dossier durant plus de deux ans, et de priver certains chefs d’entreprises de leurs passeports durant toute cette période, chose qui les empêche de développer les activités de leurs entreprises, et qui risque de provoquer leur faillite et de faire disparaître par la même des milliers de postes d’emplois », a-t-elle noté.

Mme Bouchamaoui a précisé, également, que la Tunisie a besoin aujourd’hui de toutes ses ressources et de toutes ses forces, entre autres les chefs d’entreprises, pour mener à bien sa transition démocratique.

Et de conclure qu’en l’absence d’une économie forte, on ne peut plus parler de démocratie.

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