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Vendredi 16 Février 2018

Rencontre sur le classement de la Tunisie parmi les pays fortement exposés au blanchiment de capitaux et financement du terrorisme

Rencontre sur le classement de la Tunisie parmi les pays fortement exposés au blanchiment de capitaux et financement du terrorisme

Suite à l'ajout par l’Union Européenne de la Tunisie à la liste noire des pays fortement exposés au blanchiment de capitaux et financement du terrorisme, l'IACE a organisé, vendredi 16 février 2018, une rencontre pour permettre un échange sur cette problématique, trouver des pistes et proposer des recommandation pour sortir de ce black listing

 

L’organisation de cette rencontre, animée par un panel de responsables tunisiens, a permis aux panelistes et aux participants à la rencontre de débattre de l’impact de cette décision européenne aussi bien sur la position internationale de la Tunisie que sur l’entreprise tunisienne qui peine à trouver sa place sur les chaines de valeurs internationales et dont la compétitivité est fortement ébranlée?

 

M. Samir Majoul, Président de l’UTICA a participé à cette rencontre à côté de M. Faycal Derbel, Conseiller auprès du chef du gouvernement chargé de la réforme fiscale, M Ahmad Karam, Président de l’APBEF, M. Ahmad Bouzegueda, président de l’IACE et M. Taieb Bayahi du groupe TPR.

 

Intervenant à cette occasion, M. Majoul a affirmé que le classement reflète la réalité de la situation actuelle du pays et que le plus important n’est pas le classement en lui même mais comment pallier son impact et quelle mesures prendre pour sortir de ce classement le plutôt possible.

 

 Mr Samir Majoul a ensuite  précisé que l’économie informelle est un  véritable paradis fiscale ou l’argent coule à flot alors que le marché financier officiel et formel souffre de manque de liquidité. Cette économie parallèle est payante pour ses acteurs qui tirent profit des avantages que leur offre le pays sans contribuer à son économie. Le problème, a souligné M. Majoul,  réside dans le fait que nous acceptons l’existence de cette économie parallèle qui ruine le pays. Sans transparence il ne peut y avoir d’investissement ni de développement et le pays ne peut s’en sortir qu’avec les investissements nationaux et internationaux.

 

Abordant ensuite la question de  la circulation des devises, M Majoul a appelé a permettre aux tunisiens, aux entreprises tunisiennes de disposer du droit d’avoir un compte courant en devises auprès des banques tunisiennes et de disposer librement de ces devises qu’ils ont gagné en toute légalité. Ces entreprises tunisiennes se maintiennent encore dans un marché en crise et elles ont besoin d’appui pour atteindre des tailles critique permettant leur internationalisation a ajouté M. Majoul.

 

A propos de la guerre contre la corruption, M. Majoul affirme qu’elle doit être totale pour  être gagnée et la Tunisie  qui est donnée en exemple pour sa révolution, sa démocratie et en particulier la réussite de son dialogue national  se doit d’œuvrer  pour  être un exemple en matière de transparence

 

Le débat a été introduit par une note explicative que l’IACE a élaborée à ce propos et qui a été présentée à l’occasion. La note  présente le fondement de la décision prise par le GAFI, son impact, les mesures à prendre pour sortir la Tunisie de la liste.

 

La Tunisie souffre aujourd’hui de sa gouvernance économique et il est important  d’élaborer et de mettre en œuvre un véritable plan de relance économique  pour le pays.

 

 

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