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Lundi 25 Février 2019

L’UTICA organise un séminaire sur l’accord ALECA dans les services

L’UTICA organise un séminaire sur l’accord ALECA dans les services

L’UTICA a organisé, le 25 février 2019, un séminaire sur les services, la mobilité et la protection des investissements dans le cadre du futur accord de libre échange complet et approfondi  (ALECA).

 

La séance d’ouverture à été présidée par M. Hammadi  Kooli, vice-président de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat,  en présence de Mme Monika  Hencsey, représentant l’union européenne, Mme Fatma Oueslati,  directrice générale de l’unité de gestion par objectif/ALECA et en présence de M. Samir Majoul, président de l’UTICA, M. Mohsen Trabelsi, président de la Fédération Nationale des services, M. Karim Benzarti, vice-président de la  Fédération Nationale des TIC, M. Nafaa Ennaifer de l’UTICA, de membres du bureau exécutif  national et de représentants du  gouvernement et de l'Union européenne en Tunisie.

 

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Ouvrant les travaux de ce séminaire, M. Hamadi Kooli, a rappelé que le partenariat privilégié entre la Tunisie et l’union européenne a été lancé en 1995 avec la signature de l’accord d’association. Après cet accord qui permit la libéralisation des échanges des produits industriels, la Tunisie se prépare aujourd’hui à la négociation de l’accord ALECA. Ces nouvelles négociations, a souligné le vice-président de l’UTICA, doivent se déroulé dans le cadre d’une approche participative de toutes parties concernées par l’accord notamment l’UTICA qui  a toujours souligné la nécessité d'une plus grande implication du secteur privé dans la préparation et la conduite de ces négociations.

 

Le vice-président de l’UTICA a ensuite souligné la nécessité de la mise en œuvre d’un nouveau mode de protection des investissements et de prendre d’autres mesures intéressant l’amélioration de l’environnement économique et juridique mettant l’accent sur l’importance de  la convergence réglementaire qui est une tâche immense nécessitant notamment des fonds  importants.

 

M. Kooli a aussi souhaité que la question de l’accès aux fonds structurels soit inscrite à l’ordre du jour des négociations affirmant que  la conclusion de l’ALECA pourrait constituer une opportunité pour la Tunisie, et lui permettre d’accéder à un marché européen de 500 millions d’habitant, de moderniser ses entreprises, de mettre à niveau son environnement économique, d’accélérer les réformes nécessaires.

 

Toutefois, a ajouté M. Kooli, l’importance de cet accord ALECA, son impact considérable sur l’avenir de la Tunisie nécessite des préalables importants et incontournables notamment :

 

  • La réalisation d’études d’impacts nécessaires pour les secteurs concernés par l’ALECA, secteur par secteur
  • La définition des besoins de convergence règlementaires et des réformes à mettre en place
  • L’étude des besoins de mise à niveau des entreprises de chaque secteur et les investissements nécessaires

 

De son coté, Mme Monika Hencsey, représentant l’union européenne a souligné qu’il est nécessaire de s’assurer l’implication du secteur privé et de la société civile tunisienne pour assurer la réussite de cet accord. Elle a ajouté qu’il est nécessaire, dans le cadre des négociations de veiller au respect de la transparence avant de présenter les différents volets couvert par la coopération entre les deux parties.

 

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Prenant à son tour la parole  Mme Fatima Oueslati,  directrice générale de l’unité de gestion par objectif/ALECA a réaffirmé l’importance d’impliquer le secteur privé dans toutes les phases des négociations mettant l’accent sur la démarche participative adoptée par la partie tunisienne.

 

M. Mohsen Trabelsi, président de la Fédération Nationale des services de l’UTICA, a pris la parole pour souligner que les services couvrent des activités multiples et variés exercées généralement au sein de millier de micro-entreprises qui seront touchées par l’ALECA. Il s’agit des TIC, des activités de conseil, des activités culturelles etc… La question n’est pas d’être pour ou contre l’ALECA mais de prévoir nécessairement des programmes de mise à niveau du secteur des services pour éviter la disparition de ces petites entreprises qui emploient des milliers de personnes. Contrairement à la mise à niveau de l’industrie qui nécessite principalement une mise à niveau des équipements, la mise à niveau des services, activité principalement intellectuelle, nécessite plus de temps pour la mise à niveau.

 

Au cours de ce séminaire l'organisation du quatrième cycle de négociations fin avril 2019 à Tunis a été annoncée.  De même, les résultats du troisième cycle de négociations qui s'est tenu en décembre 2018 à Bruxelles, ont été présentés.

 

Les débats qui ont eu lieu dans les différents panels ont porté notamment sur les défis et les impacts les plus importants de l’accord ALECA sur les différents secteurs des services

 

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