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Lundi 05 Decembre 2011

Mme. Wided Bouchamaoui dans une déclaration ? la TAP : De nombreuses entreprises économiques menacées de «paralysie»

L’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) a lancé, vendredi, un avertissement concernant la «paralysie» qui menace de nombreuses entreprises économiques tunisiennes, en raison de la continuité du mouvement de protestations et de revendications sociales dans les différentes régions du pays.
Le patronat a, par ailleurs, appelé les syndicats, les divers acteurs politiques et les composantes de la société civile en Tunisie à mener des campagnes de sensibilisation pour convaincre les citoyens, dans toutes les régions tunisiennes, d’arrêter les sit-in autour des entreprises économiques et de mettre fin aux grèves.
Mme Wided Bouchamaoui, présidente de la centrale patronale a indiqué, dans une déclaration à la TAP, que les entreprises attaquées opèrent dans des activités «sensibles» telles que l’énergie, les mines, le textile-habillement, les industries pharmaceutiques et l’alimentaire.
La responsable a ajouté, à ce sujet, que ces entreprises se trouvent, aujourd’hui, «tiraillées» entre les grèves de leurs employés, qui revendiquent l’augmentation des salaires et les sit-in des chômeurs, attachés à leurs droits d’y être recrutés.
«Les protestataires ont procédé, durant la dernière période, à la coupure des routes qui mènent aux entreprises économiques», a-t-elle dit, ajoutant que ceux-ci interdisent l’accès des employés à leurs sociétés et menacent ceux qui expriment leurs mécontentements, «ce qui a mené, d’après elle, à «l’asphyxie» de ces entreprises».
«La situation d’instabilité sociale et sécuritaire dans le pays a été à l’origine de la réticence d’un nombre d’investisseurs à investir en Tunisie et leur orientation vers d’autres pays tel que le Maroc», a-t-elle encore signalé.
La responsable a souligné, aussi, que l’invisibilité concernant la situation politique en Tunisie inquiète les investisseurs tunisiens et étrangers, lesquels appréhendent l’évolution de la situation au futur pour décider.
Mme Bouchamaoui a appelé, à cet effet, l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), à accélérer le processus de formation du nouveau gouvernement et l’adoption du budget de l’Etat et la loi des finances pour l’année 2012, afin «de rétablir la confiance et de rassurer les opérateurs économiques tunisiens et étrangers».
«L’économie tunisienne a besoin d’une «trêve sociale», d’au moins une année pour «surmonter les séquelles et réparer les dégâts de l’après révolution», a-t-elle constaté.

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