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Jeudi 08 Septembre 2016

Rencontre – débat sur les PME Le secteur privé reste le principal pourvoyeur d’emplois et d’investissement

Rencontre – débat sur les PME  Le secteur privé reste le principal pourvoyeur d’emplois et d’investissement
« Quel avenir pour les PME tunisiennes ? ». Tel est le thème de la rencontre-débat organisée aujourd’hui 7 septembre 2016 au siège de l’UTICA. 

 
A l’ouverture des travaux de cette rencontre, Mme Ouided Bouchamaoui, Présidente de l’UTICA, a mis l’accent sur le rôle important que joue la PME tunisienne dans l’économie nationale. Le secteur privé en Tunisie, a affirmé Mme Bouchamoui réalise 60% du total des investissements, assure la création de 80% des emplois et réalise 70% des exportations tunisiennes. 
Le secteur privé est aussi le principal pourvoyeur des recettes d’impôts. Malgré les circonstances exceptionnelles que traverse le pays, l’entreprise tunisienne continue à investir, continue à produire a affirmé la présidente de l’UTICA ajoutant que le secteur privé a participé et participe à la croissance de l’économie nationale et au développement du pays en attendant des reformes qui tardent à venir.
 Monsieur Noureddine HAJJI, Directeur Général de E &Y a ensuite pris la parole pour présenter une synthèse de l’étude d’Ernst & Young intitulée : « Baromètre 2016 des entreprises tunisiennes ». Depuis 2011, a affirmé M. Hajji, les entreprises tunisiennes évoluent dans un environnement fragilisé par de nombreux facteurs d’instabilité, qu’ils soient internes ou externes.
 Mais contre toute attente, a ajouté l’intervenant on a observé une tendance positive d’évolution du chiffre d’affaires des entreprises tunisiennes puisque plus de la moitié de ces entreprises (51%) ont connu une amélioration de leur chiffre d’affaires en 2015 par comparaison à 2014.
 Ainsi, malgré la conjoncture, les décideurs se déclarent franchement optimistes par rapport à l’évolution de leur activité pour les 12 prochains mois et plus des 2/3 des entreprises questionnées prévoient une amélioration de l’activité et 13 % prévoient même une forte amélioration car elles estiment disposer des ressources et des réponses adéquates pour se prémunir des effets de la conjoncture actuelle en Tunisie et de la crise économique qui frappe de plein fouet la région. 
Toutefois, ce scénario favorable ne s’applique pas à l’ensemble des entreprises sondées car seules ¼ (24 %) des entreprises s’attendent à une stabilité de l’activité. En effet, les troubles que traverse le pays depuis la Révolution et la guerre en Libye, la situation sécuritaire (65 % des répondants), l’environnement politique (52 %) et la géopolitique régionale (45 %) sont pointés par les entrepreneurs tunisiens comme étant les principaux facteurs qui influenceront leurs activités.
 Cette présentation a été suivie par les témoignages de PME qui ont abordé dans leurs exposés les points forts et les faiblesses de leur expérience entrepreneuriale. Présentant l’expérience entrepreneuriale la société Misfat, M.Amine Ben Ayed a déclaré que l’entreprise réalise 90% de son chiffre d’affaires en dehors de la Tunisie mais assure 90% de sa production en Tunisie. 
C’est en mettant l’innovation et la RD (dépôts de brevets d’invention) au cœur de sa stratégie et en misant sur la qualité, le marketing (achat de marques commerciales) et les compétences tunisiennes qu’elle a pu progresser et se développer. Lui succédant, M. Hedi ANANE, jeune entrepreneur installé à Siliana a présenté sa société de fruits et légumes, lancé en 2013 et qui à cause des difficultés de financement, des procédures administratives n’est arrivé à lancer son produit « harissa sauce » qu’il y a seulement quelques mois. 
Le troisième témoignage a été celui de l’entreprise NIELSEN présenté par M. Mokhtar Zannad qui a mis l’accent sur les difficultés rencontrées par l’entreprise tel que la lenteur des procédures administratives, les insuffisances des législation des marchés publics, la non dématérialisation des procédures, le problème du financement, le fléau de la contrebande et de la contrefaçon appelant à la mise en place de stratégies pour promouvoir l’entreprise et non pas la prise de petites « mesurettes » pour résoudre les problèmes qu’affrontent les PME tunisiennes.
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