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Vendredi 07 Octobre 2016

Conférence de presse des responsables de l’UTICA : Les négociations sociales ne doivent pas se limiter aux augmentations salariales

Conférence de presse des responsables de l’UTICA :  Les négociations sociales ne doivent pas se limiter aux augmentations salariales

 

Lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui 6 octobre au siège de l’UTICA , plusieurs responsables de l’UTICA dont le vice-président M. Samir Majoul, M. Khelil Ghariani membre du bureau exécutif  et président de la commission des affaires sociales, , M.Nasser Jeljeli président du conseil des fédération , M. Habib Testouri membre du bureau exécutif   et président de la fédération des métiers ., ainsi que les  présidents  de plusieurs chambres syndicales ont  répondu aux questions des représentants des médias qui ont portée notamment sur la situation générale dans le pays, le projet d’impôts exceptionnel, le projet de loi des finances 2017, la situation des entreprises en difficultés et la position de l’UTICA sur  l’avancement des négociations sociales, l’accord de Carthage et sur le cadre général dans lequel doivent s’inscrire les négociations entre les partenaires sociaux.

 

Après avoir souhaité la bienvenue aux représentants des organes de presse, M. Khalil Ghariani a rappelé le préambule de l’accord de Carthage qui met l’accent sur la situation politique, économique et sociale difficile et exceptionnelle que traverse la Tunisie.

 

L’UTICA respecte et a toujours respecté ses engagement a affirmé M. Gariani ajoutant que depuis 1990, il y a eu toujours des augmentations salariales et l’entreprise tunisienne a toujours été au rendez vous.

 

Mais aujourd’hui nous nous devons d’être en synergie avec l’accord de Carthage et prendre aussi en considérations les profonds changements qu’à connu la Tunisie. A ce jour, a ajouté M. Ghariani il n’y a pas eu d’accord sur les augmentations ce qui ne veut nullement dire que l’UTICA est contre ces augmentations car tout est possible, tout est négociable sans préjugé préalable car réviser des accords ne veut pas dire les annuler et les accords établis ne sont pas eternels.

 

Si aujourd’hui le gouvernement a des difficultés et a demander un report des augmentations salariales que dire alors des entreprises tunisiennes qui emploient 2 millions personnes, c’est interrogé M. Ghariani. Il faut aussi penser à la pérennité des entreprises et pour certaines à leur survie.

 

Dans son intervention, M. Habib Testouri, membre du bureau exécutif de l’UTICA et président de la Fédération nationale des métiers, a déclaré que de nombreuses société ont quitté la Tunisie et en grande partie à cause  des revendications sociales, ajoutant qu’il est vital de se pencher sur la question de la productivité et de la pérennité économique des entreprises, garantes non seulement de la création d’emplois mais également de leur pérennité.

 

Abordant la question des  recettes fiscales de l’Etat  estimées à 20.MD, il a déclaré que seulement 3,6 M.D proviennent des salariés ce qui contredit les informations qui circulent concernant le faible montant payé par les chefs d’entreprise pour la fiscalité. Mais malheureusement, ces recettes vont à concurrence de 65% pour les salaires alors que c’est l’effort de l’investissement qui doit être le plus important

 

Il a conclu en affirmant qu’aussi bien l’UTICA, l’UGTT que le gouvernement, doivent accepter de faire des sacrifices car ce qui es primordial c’est de concentrer tous les efforts sur la promotion de l’investissement et non pas sur le financement de la consommation et des salaires, a-t-il affirmé.

 

 

La parole a été ensuite donnée aux représentants des Chambres syndicales présents à la réunion qui ont présenté leurs secteurs et les difficultés qu’ils affrontent mettant en relief la situation grave qu’ils traversent et demandant l’adoption d’une dynamique de sauvetage aussi bien de l’économie nationale que des entreprises tout en préservant les droits des travailleurs.

 

Face à cette situation difficile les responsables de l’UTICA ont mis l’accent sur la nécessité de revoir les différentes conventions à la lumière des derniers développements sans qu’il y ait une diabolisation des chefs d’entreprises car il leur est difficile de supporter le poids des augmentations salariales sans une amélioration du niveau de la production et de la productivité.

 

Les responsables de l’UTICA on réaffirmé que seul un retour à la table des négociations est de nature a résoudre les problèmes en mettant l’accent sur la nécessité que ces négociations ne portent plus uniquement, sur les augmentations salariales, mais sur l’ensemble des composantes du pouvoir d’achat ainsi que sur le niveau de production, sur la productivité, les coûts car la pérennité de l’entreprise est le seul garant des emplois donc des salaires.

 

 

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