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Vendredi 28 Octobre 2011

Mme. Bouchamaoui ? la Conférence Econnomique Africaine : « Le partenariat afro-africain est d’abord une affaire d’entreprises »

Les investissements directs étrangers et le développement du marché financier en Afrique, le rôle des terres dans la croissance agricole en Afrique, tels sont les thèmes principaux qui ont été débattus lors des travaux de la conférence économique africaine tenue à Addis-Abeba, du 25 au 28 octobre 2011.
Organisée par la Commission de l’Union Africaine avec la Commission Economique pour l’Afrique et  la Banque Africaine de Développement, cette conférence a été marquée par la participation d’éminents experts africains et internationaux. L’UTICA, représentée par Mme. Wided Bouchamaoui, sa présidente, a pris part aux travaux de la conférence.
Mme. Bouchamaoui a indiqué au cours de son intervention, que la Tunisie est entrain de réécrire son histoire à travers une révolution, conduite spontanément par ses jeunes, dont les résultats ont fasciné le monde entier allant même à provoquer le « Printemps Arabe ». Et de noter que le secteur privé, composante essentielle de la société tunisienne, n’a pas été, du reste, en dehors de cette dynamique, et qu’il a très vite épousé les thèses de cette révolution convaincu que la démocratie n’est pas incompatible avec le développement économique.
La présidente de l’UTICA a expliqué, par ailleurs, que la transition démocratique ne pourra se faire indépendamment de la transition économique et sociale, ajoutant que les choix d’ouverture de l’économie tunisienne et de ses acquis en matière de création d’entreprises et d’investissements, d’exportation, de partenariat et d’IDE ne seront jamais occultés.
Elle a souligné, dans ce même cadre, que l’économie tunisienne est appelée aujourd’hui, compte tenu, des pressions de l’emploi et du rééquilibrage régional à se doter de nouvelles alternatives avec le paysage géopolitique régional qui se dessine.
Et de mentionner qu’avec ses relations privilégiées avec l’Union Européenne, en termes d’échanges commerciaux, d’IDE et de flux de touristes, la Tunisie se doit désormais de se réconcilier avec son environnement géographique naturel.
« L’Afrique, ce riche continent, auquel la Tunisie appartient présente sans doute une alternative prometteuse de coopération et d’échanges. Et il nous revient à nous, représentants des milieux d’affaires et des entreprises, d’asseoir les plates-formes appropriées  pour le déclenchement de ce processus. Sans à priori, ni préjugés de quelque nature que ce soit, le partenariat afro-africain est d’abord une affaire d’entreprises, d’alliances, et d’intérêts réciproques », a-t-elle affirmé.
Mme. Bouchamaoui a conclu que l’intégration économique de l’Afrique doit d’abord profiter à ses peuples, qui ont droit à une vie décente à l’instar de tous les peuples de la planète.
  


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