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Vendredi 15 Juillet 2011

En marge de la rencontre France-Afrique sur la responsabilité sociale de l’entreprise : Une attention particulière ? la révolution tunisienne et le rôle de l’entreprise dans sa réussite

Mme. Bouchamaoui met l’accent sur la responsabilité sociale de l’entreprise, mais aussi de ses partenaires sociaux.
Dans le cadre du renforcement des relations du patronat tunisien à l’échelle régionale et internationale, une délégation de l’UTICA conduite par Mme. Wided Bouchamaoui, présidente de la centrale, a pris part aux travaux de la rencontre internationale France-Afrique organisée par le patronat français « MEDEF » les 11 et 12 juillet 2011 à Paris, et portant sur le thème : « Responsabilité sociale des entreprises en Afrique : un moyen pour accélérer la croissance et créer de meilleurs emplois ».
Cette rencontre, ouverte par Mme. Laurence Parisot, présidente du MEDEF, a été marquée par la participation d’éminents intervenants représentant différentes organisations continentales et internationales, notamment, la Confédération Panafricaine des Employeurs (CPE), l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE) , et le Bureau International du Travail (BIT)…
Les participants ont évoqué plusieurs sujets importants traitant, entre autres de la situation et des perspectives des économies africaines,  le rôle des entreprises et des organisations d’employeurs dans la création d’une meilleure Société en Afrique, la réduction de la pauvreté et la création de nouveaux emplois, ainis que la responsabilité sociale des entreprises pour le développement économique et sociale en Afrique.
La nouvelle conjoncture et le contexte révolutionnaire que connaissent les pays de l’Afrique du Nord ont été, également, au centre du débat au cours duqel les interenants ont salué largempent la révolution tunisienne, dvenue une source d’inspiration pour plusieurs Peuples arabes et africains, renouvelant leur confiance quant aux capacité du Peuple Tunisien à réussir sa révolution et à relancer son développement.
Prenant la parole à l’occasion de la clôture des travaux de la première journée de cette rencontre, Mme. Wided Bouchamaoui a précisé que la responsabilité sociale de l’entreprise est un concept relativement nouveau dans les pays africains, mais qui demeure une constante incontournable, dans la conjoncture actuelle, pour les modèles de développement de ces pays où la croissance économique est intimement liée à la justice et à l’équité sociales. 
Et d’ajouter que l’entreprise, principale source de croissance, de richesse, d’innovation et d’emploi, est aujourd’hui au cœur de toutes les politiques de développement et doit être à la prépondérance du centre d’intérêt des différents acteurs de la société afin qu’elle puisse remplir les missions qui lui sont dévolues.
La présidente de l’UTICA a expliqué que c’est dans ces missions que l’entreprise reconnait le rôle qu’elle est appelée à jouer aux côtés d’autres acteurs, pour le développement de l’environnement au sein duquel elle opère et évolue, notant que la responsabilité sociale de l’entreprise évolue dans un éventail plus large mais aussi plus complexe, qui n’est autre que   la responsabilité sociétale de l’entreprise. 
« Une entreprise « sociétalement responsable » est avant tout une entreprise dont l’action, le comportement et les initiatives sont économiquement rentables, légalement respectables et socialement acceptables », a-t-elle mentionné.
Para ailleurs, Mme. Bouchamaoui a souligné que la Tunisie, qui vient d’écrire l’une des plus belles pages de son histoire grâce à sa glorieuse révolution, a depuis les années 70, mobilisé les partenaires sociaux autour d’un pacte national pour entretenir le dialogue social et les conventions collectives. « Cela a été le jalon de la genèse d’une culture de responsabilité sociale confortée progressivement par l’ouverture de son économie sur l’extérieur. »
Elle a affirmé que la Révolution du 14 janvier va, sans doute, par ses effets d’assainissement de l’environnement des affaires, offrir  à l’entreprise tunisienne davantage de marge de manœuvre dans ce processus.
Sur un autre plan, Mme. Wided Bouchamaoui a noté que les économies africaines ne peuvent décoller en l’absence d’un environnement approprié, sain et stable, signalant que l’entreprise est appelée, aujourd’hui, à relever de vrais défis et à assurer un rôle important mais dans un cadre de responsabilités communes partagées et mutuelles.
« Nous nous engageons dans la responsabilité de l’entreprise envers la société sans oublier la responsabilité de la société envers l’entreprise », a-t-elle conclu.

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